juillet 8, 2021
Longtemps mythifiée, l’intelligence artificielle débarque progressivement et concrètement dans les entreprises du monde. En 2022, environ 80% des entreprises pourraient avoir recours à l’intelligence artificielle pour le développement de leurs activités.
Vous l’aurez vérifié, la transformation de nos métiers est en marche. La quasi-totalité des emplois sont concernés par la transformation numérique. L’arrivée inéluctable des robots au sein des entreprises, on fait repenser le quotidien des salariés et faire en sorte de rendre leurs missions compatibles avec l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, 75% des entreprises mondiales explorent ou développent des processus liés à l’intelligence artificielle, une tendance qui s’accélère de plus en plus.
Si l’intelligence artificielle est longtemps restée assez lointaine dans l’esprit des travailleurs, elle pourrait bien investir massivement leur quotidien professionnel dans les années à venir. Si cette technologie continue de se démocratiser comme les experts le prédisent, cette technologie sera présente dans 80% voire 90% des entreprises d’ici 2022. Les TPE et les PME pourraient bien être les premiers concernés par ce changement majeur selon les analyses de Microsoft . Nous observons également que son déploiement s’accélère dans tous les domaines et à tous les secteurs.
Les secteurs traditionnels comme l’alimentaire ou la banque sont peut-être même ceux pour qui cette révolution technologique se fera le plus rapidement. Concernant les branches de métiers concernées, la comptabilité est autant touchée que les ressources humaines ou le marketing.
Les algorithmes qui régissent l’intelligence artificielle vont permettre aux entreprises de devenir plus performantes à bien des égards: sur les chaînes de montage, dans le traitement des données ou encore pour remplir des activités de maintenance. Si la démocratisation de l’intelligence artificielle est aujourd’hui possible, c’est parce que la quantité de données disponibles est colossale.
L’émergence de l’IA dans le monde du travail offrirait une opportunité économique liée à des gains de productivité (baisse des coûts d’opérations automatisées, automatisation des processus de coordination entre différents services et acteurs, optimisation des flux de production … ) Ces mêmes gains pourraient constituer des risques pour l’emploi, remplaçant l’humain par la machine (avec, par exemple, les chatbots, ou les véhicules autonomes). De même que les frontières entre les métiers seraient modifiées. Les travailleurs pourraient également craindre une dévalorisation de leurs compétences, une surcharge cognitive, une perte d’autonomie, un contrôle accumulé et une perte de sens du travail lié à l’automatisation des tâches.
Mais parce que, tout n’est pas “noir ou blanc”, ces mêmes technologies pourraient aussi créer de nouveaux métiers grâce, notamment au traitement massif des données (devenir le superviseur d’une flotte de véhicules autonomes ou de chatbots par exemple). En imaginant que l’IA prenne en charge des tâches routinières et répétitives, on pourrait aussi imaginer que cela soulagerait les travailleurs actuels, qui bénéficieraient d’une amélioration des conditions de travail et d’une valorisation des activités et des tâches.
Une forte concurrence s’exerce dans le domaine de l’intelligence artificielle. L’Union européenne (UE) affiche son ambition dans le livre blanc consacré à l’IA de “devenir un acteur mondial de premier plan en matière d’innovation dans l’économie fondée sur les données et ses applications”.
Le développement des utilisations technologiques de l’IA concerne principalement les stratégies de collecte d’informations et de données. La Commission européenne souhaite saisir l’opportunité de prendre “la nouvelle vague des données” dans les années à venir. Objectif est de faire émerger des espaces de données des différents secteurs et d’alimenter les systèmes d’IA.
Le rapport Villani affirme que le développement de l’IA passe par une politique de la donnée, qui dans le cas de la France doit être engagé par l’État.
La conception d’applications intelligentes ne se concentre que sur un ensemble restreint de tâches complexes comme la planification de réunions professionnelles et la réponse aux demandes d’informations des clients. Certaines de ces applications sont cependant capables d’optimiser dynamiquement les campagnes marketing, en fonction des informations à leur disposition, ou d’analyser les habitudes d’achat des consommateurs.
Ce sont ces dernières qui devraient permettre aux petites et moyennes entreprises de jouer dans la cour des grands, avec à la clé les mêmes opportunités de croissance. Au-delà de la simplification de la gestion courante, ces applications intelligentes visent à optimiser l’entreprise elle-même. De fait, appliqué aux analyses de marché et à la veille stratégique, l’IA a le pouvoir d’inciter les entreprises à penser hors des sentiers battus pour imaginer des solutions créatives et innovantes, vecteurs de croissance.
Plus rapides et plus à l’aise pour adopter les technologies IA, les petites et moyennes entreprises y gagneront probablement plus que les grandes. Leur structure plus resserrée et plus flexible leur permet de réagir plus rapidement en fonction des analyses et des opportunités.
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